LA VALLÉE, LE TEMPS D'UN WEEK-END PROLONGÉ !

Bienvenue entre Périgord et Quercy, point de départ pour visiter les innombrables richesses de notre région. Très vite, vous verrez que le Sud-ouest offre bien plus que d'autres régions aux vacanciers; elle convient simplement à tous les goûts !

 

LA VALLÉE DE LA DORDOGNE
LA VALLÉE DE LA DORDOGNE

LE TEMPS D'UN WEEK-END PROLONGÉ, PARTEZ À L'ASSAUT DE LA VALLÉE DE LA DORDOGNE.

Détail du circuit que nous vous avons concocté !

 

Premier jour : Martel, balade en train et Collonges la Rouge

  • Le matin : Visite de Martel, la ville aux Sept Tours et balade en train, le "Truffadou", sur l'ancienne ligne Bordeaux - Aurillac.
  • L’après-midi : Visite du village de Collonges la Rouge, labellisé «Plus Beaux Villages de France»

Deuxième jour: Sarlat, la Roque-Gageac et balade en gabare

  • Le matin : En compagnie de guides conférenciers de l'Office du Tourisme revivez l’histoire de SARLAT au travers de ses hôtels, sa lanterne des Morts, sa cathédrale et ses ruelles …
  • L’après-midi : au départ de la Roque Gageac, retrouvez les Gabarres de «La rivière Espérance» pour une fabuleuse balade au fil de la Dordogne.
  • Le soir : coucher de soleil et apéritif à la plage du magnifique village classé de LIMEUIL

Troisième jour: Turenne et Rocamadour

  • Le matin : Visite du village de Turenne, capitale de la Vicomté. Découvrez ses rues étroites bordées de maisons nobles avec tours en poivrière 
  • L’après-midi : Visite de Rocamadour, deuxième site de France. Cette cité religieuse est notamment connue pour son pèlerinage qui vénère la vierge noire.

Quatrième jour: Brive-la-Gaillarde et château de Beynac

  • Le matin : Marché de Brive la Gaillarde et visite de la distillerie DENOIX en activité depuis le XIXème siècle.
  • L’après-midi : Visite du Château de Beynac, construction médiévale perchée sur une falaise qui domine la Dordogne.

Cinquième jour: Le Gouffre de Padirac, Carennac et Loubressac          

  • Le matin : Visite du Gouffre de Padirac à 103 m de profondeur sur les traces d’Edouard-Alfred MARTEL.
  • L’après-midi : Visite de deux villages classés «plus beaux villages de France». Carennac le long de la Dordogne où les maisons aux fenêtres sculptées et toitures brunes s’enchevêtrent autour d’un prieuré clunisien du XIème siècle. Loubressac, Balcon du Haut Quercy, qui surplombe l’un des plus harmonieux paysages de la Vallée de la Dordogne.

LE PERIGORD DES 18 BASTIDES

Pays de convivialité et d'accueil authentique ! Terre du bon vivrre, venez découvrir la Dordogne en Périgord et ses traditions millénaires en faisant l'expérience d'un séjour à l'Atelier. Cette escapade vous laissera un souvenir à jamais gravé dans vos coeurs...

 

En Périgord, environ vingt-cinq bastides furent créées, ce qui est une bonne moyenne par rapport aux autres régions du grand Sud-Ouest. Toutefois, seules dix-huit d’entre elles sont véritablement recensées, les autres ayant avortées. Clairsemées au nord du département, la densité des implantations devient très forte au sud, entre la Dordogne et le Dropt. 

 

Si votre temps est compté, nous vous conseillons de visiter en priorité la bastide de Monpazier, celle-ci étant sans aucun doute la plus remarquable. Également admirable et bien conservée, celle de Domme, surnommée par les inconditionnels l’«acropole du Périgord».

 

Plus d'informations : http://pays-des-bastides.com/

Villefranche-du-Périgord
Villefranche-du-Périgord

           

Un circuit des bastides fléché vous permettra de découvrir les bastides les plus pittoresques 

Beaumont-du-Périgord
bastide anglaise
1272
E7
Beauregard-et-Bassac
bastide anglaise
1286
D6
Bénévent
bastide comtale
1280
B5
Domme
bastide française
1281
G7
Eymet
bastide française
1270
C8
Fonroque
bastide anglaise
1284
C8
Lalinde
bastide anglaise
1267
E7
Molières
bastide anglaise
1284
E7
Monestier
bastide anglaise
1284
C7
Monpazier
bastide anglaise
1284
F8
Puyguilhem
bastide anglaise
1265
C7
Roquepine
bastide anglaise
1283
D8
Saint-Aulaye
bastide comtale
1288
B4
Saint-Barthélémy-de-Bellegarde
bastide anglaise
1316
B5
Saint-Louis-en-l’Isle
bastide française
1308
C5
Vergt
bastide comtale
1287
E5
Villefranche-de-Lonchat
bastide anglaise
1287
A6
Villefranche-du-Périgord
bastide française
1261
F8
 

À partir du XIIe siècle sous l’impulsion d’autorités seigneuriales ou religieuses apparaît un nouveau type d’urbanisation : les bastides, villes neuves suivant un plan prédéfini et rationnel. On estime qu’entre 300 et 400 bastides furent construites essentiellement en Aquitaine et dans le Languedoc, entre la première moitié du XIIIe et le milieu du XIVe siècle.

 

Le fondateur d’une bastide est toujours un seigneur (roi, comte, etc.) ou une autorité religieuse (évêques, abbayes). L’objectif est surtout économique : l’exploitation de zones agricoles et le développement d’activités économiques (artisanat, commerce) représentent une source importante de revenus pour leur fondateur. La raison politique entre également en jeu car la bastide permet au seigneur d’affirmer son pouvoir, par l’occupation du sol et la valorisation de sa terre. De plus, dans un contexte de rivalité entre le roi de France et celui d’Angleterre (qui est aussi duc d’Aquitaine), l’élévation de bastides sur une frontière mal définie et mouvante est hautement stratégique.

 

Une charte de coutumes définit les droits et obligations des habitants de la bastide. Pour inciter les populations à venir s’y installer, de nombreux avantages leur sont offerts. Les habitants sont exemptés d’impôts pendant 10 ans, ils ont la possibilité de devenir artisans, de marier librement leurs filles et ils élisent les membres du consulat, le conseil gérant les affaires municipales. Le terrain est divisé en lots aux dimensions identiques : à l’intérieur de la bastide on trouve les aryals (lots à bâtir) et les cazals (jardins potagers). Les arpents (terres cultivables) sont situés à l’extérieur. Une place occupe le centre de la ville ; elle est à la fois pôle économique (marchés, foires, échanges commerciaux) et administratif (salle consulaire).

 

De nombreuses bastides se dotent de fortifications au XIVe siècle Il s’agit en général d’une enceinte de pierre garnie de tours et percée de plusieurs portes. Cette construction ayant un coût important, certaines bastides se contentent de simples levées de terre, de fossés et de palissades. Toutes ces fortifications ont essentiellement un rôle protecteur, face au brigandage et aux troubles générés par la guerre de Cent Ans. Pour les bastides situées sur la frontière franco?anglaise en Aquitaine, la fonction militaire reste primordiale.

Domme dans la brume matinale
Domme dans la brume matinale

Le terme "bastide" désigne les villes nouvelles fondées pour le compte du roi de France ou d'Angleterre au cours des XIIIe et XIVe siècles.

 

Ce mot, issu du latin médiéval et de l’occitan bastida, suggère l’idée de construction. Même si son sens a varié au cours des siècles — pour désigner à l’origine des constructions provisoires en bois — sa signification la plus importante est celle qu’on lui a attribuée au Moyen-Âge, à partir de 1220. Dès cette époque, on trouve en effet dans les actes officiels la mention bastida seu villa nova (bastide ou village neuf) et bastida sive populationes (bastide ou centre de peuplement).

 

Cette appellation désignait un nouveau type de villages. Ces agglomérations sont en effet “nouvelles”, puisqu’elles sont édifiées selon une nouvelle conception de la ville qui marque la rupture avec la cité médiévale organisée autour d'un château, d'une abbaye ou d'une église. Un véritable phénomène d’urbanisation était né qui préfigurait l’habitat rural actuel.

 

En Périgord, vingt-cinq bastides environ furent créées, mais seulement dix-huit arrivèrent à maturité. Elles ont été édifiées entre la Guerre des Albigeois et celle de Cent ans, soit dans un laps de temps relativement bref, une soixante d’années environ, de 1250 à 1316. 1250 pour Villefranche-du-Périgord, et 1316 pour Saint-Barthélémy. Quelques tentatives plus tardives avortèrent, comme celles de Beaulieu et Pépicou. Elles occupent principalement le sud du département, en raison de la proximité de l’Agenais devenu théâtre de rivalités franco-anglaises. En effet, les seigneurs locaux avaient bien des difficultés à affirmer leur autorité, entre le roi d’Angleterre devenu duc d’Aquitaine et le roi de France qui voulait étendre son influence.

 

Pourquoi le phénomène des bastides ne s’est-il pas poursuivi au-delà du XIVe ? Il y a plusieurs raisons à cela : le succès des nombreuses créations suscitait des craintes chez les hauts personnages du royaume qui voyaient leur influence diminuer dans certaines régions. La noblesse évoquait les préjudices causés par les villes neuves. De plus, les possibilités de peuplement commencèrent à s’épuiser et quelques bastides ne parvinrent pas à se remplir. En Dordogne, ce fut le cas de Bonneval et Chassaing. Enfin, dans certaines régions, la trop forte densité de bastides nuisait à leur développement.

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CARTE INTERACTIVE DU PERIGORD

Le Périgord, pays béni des dieux, atteint l’équilibre parfait entre passé, présent et avenir !